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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 21:14

intervenance photo consultantret

POSTULAT N°1 : Le problème que pose le système de retraite actuel en France est son financement de part le déséquilibre entre le nombre de retraités et le nombre d’actif cotisants. La durée de vie s’allongeant, le temps de retraite est pratiquement de la moitié de celui de la période de cotisation (40 ans pour le régime général).

 

POSTULAT N°2 : La solution du financement ne résidera malheureusement que de l’augmentation des cotisations et/ou de l’augmentation de la durée de cotisation => un départ en retraite plus tardif (60 ans aujourd’hui dans le régime général si 40 annuités de cotisations) semble inévitable.

 

POSTULAT N°3 : pour qu’un budget reste équilibré lorsque les dépenses augmentent, soit on trouve de nouvelles recettes, soit on trouve le moyen de réduire ces dépenses.

 

C’est sur ce dernier point que réside la proposition.

 

La proposition :

Baisser les dépenses de l’état par le non renouvellement des départs en retraite de certaines catégories de fonctionnaires.

Ces effectifs seraient remplacés par des personnes qui partiraient normalement en retraite (en conservant les règles actuelles) à travers la création d’un Service Civil Obligatoire.

Le SCO  se déroulerait pendant deux ans après la date de départ en retraite (calculée selon les règles actuelles) et ce, pendant deux jours par semaines.

Il faudrait aménager les deux jours de SCO, soit deux jours consécutifs ou distincts, ou bien quatre demi-journées en fonction du choix des « Pré-Retraités »

Lors de cette période de deux ans, les PR percevraient leur indemnité retraite à taux plein.

 

Ainsi avec trois PR, l’état pourrait économiser un emploi plein temps de fonctionnaire (base 6 jours).

Il faut bien entendu déterminer quels postes pourraient être remplacés et quelles sont les aptitudes (professionnelles et personnelles) des PR qui occuperaient ces postes.

 

Les postes les plus aisés à occuper seraient ceux qui se situent dans le secteur du service aux usagers (maisons de retraite, hôpitaux, accueils et renseignements aux usagers…) mais leur mise en place peut  être tout à fait possible dans l’administratif si le travail ne nécessite pas le suivie complexe et régulier de dossiers (afin d’éviter la multiplication d’interlocuteur pour l’usager).

 

Bien entendu, il s’agit d’une proposition qui peut sembler bouleverser les habitudes mais avec de la bonne volonté, il est possible d’y arriver.

 

Et du fait qu’il est pratiquement inévitable que la durée de cotisation va s’allonger, il s’agit ici d’une alternative.

Son grand atout et de permettre au PR d’avoir un temps d’adaptation avant la retraite définitive et la cessation brutale d’activité tout en conservant une grande partie de temps libre sur la semaine et de bénéficier de son indemnité retraite à taux plein (à la différence de la pré retraite actuelle).

 

Il faut bien évidemment peaufiner la proposition. Penser de façon plus précise quelles sont les activités qui pourraient être remplacées et comment.

Puis, bien entendu établir le modèle économique.

Peut être que deux ans sont trop ou pas assez.

Il en est de même pour les deux jours.

Ou peut être même que cette alternative ne pourrait servir qu’à conditionner une retraite taux plein, ou éviter une augmentation  trop élevé des cotisations des actifs.

 

A réflechir ...

 

 

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 00:26

Et bien, on ne peut pas dire que nous sommes prompt à réagir. Il a fallut que Mr Géant (le secrétaire général de l'Élysée)  s’en indigne publiquement sur RTL, pour qu’enfin certains médias réalisent que « ce n’est pas bien » de constituer un programme électoral basé sur le rejet d’une catégorie de personnes.

Pourtant, Dieudonné, n’en est pas à sa première provocation, d’autant que pour mémoire, il avait déjà constitué lors des précédentes élections européenne une liste « Euro-Palestine «  qui aurait du nous mettre la puce à l’oreille.

Mais quant bien même cette liste « Anti-sionniste » est une hérésie, pour plusieurs raisons :

-Constituer une liste politique pour être contre quelque chose, est loin d’être progressiste. Bien au contraire la politique doit servir pour construire, améliorer, anticiper, et non pas détruire.

- D’autant que lorsqu’il s’agit de constituer un mouvement politique discriminatoire contre des personnes ou individus cela est du racisme.

- Quelle est le rapport avec l’Europe dans cette pseudo liste ? L’Europe n’a-t-elle pas une position de neutralité à conserver dans le conflit Israélo-palestinien comme elle l’a toujours fait ?

 

Imaginons une liste « Anti-reconnaissance de l’Etat Palestinien », et bien il faudrait alors se préparer à une nouvelle flambée dans les cités. Et cela pourrait se comprendre !

 

Alors s’il est faux de nier que la communauté juive est influente envers les hommes politiques. Et parfois avec excès, Nicolas Sarkozy l’a expérimenté lors du dîner du CRIF de 2008 , il avait fait une proposition surprenante d’enseigner à chaque collégien l’histoire d’un enfant juif victime de la shoah. Il est possible que ce genre de proposition au pu cristalliser les rancoeurs des autres peuples oubliés des souffrances de l’humanité.

Est-ce pour autant qu’en contrepartie, il faille laisser des idées antisémites et discriminatoires se propager sans rien faire. Tous les éléments qui constituent ou mènent au racisme doivent être combattus quelque en soient les auteurs aussi influents soient ils.

 

Je ne suis pas moins indigné par une proposition d’interdiction de cette liste,  que du peu d’indignation qui a résulté de l’annonce de la création de cette liste.

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 00:25

Je me suis déjà indigné dans un post précédent du désintérêt des medias sur le grave problème de l’abandon de l’école publique aux perturbateurs dans certains quartiers défavorisés (voir « les indignations sélectives » http://sebasttt.over-blog.com/article-29875724.html )

Alors comment ne pas être scandalisé par le blocage abusif des universités. Encore une fois, le problème des minorités qui perturbe le bon fonctionnement d’une université n’est pas abordé comme il devrait l’être. Pourquoi ne pas dire clairement qu’empêcher des étudiants de participer à des cours ou de se rendre aux partiels est purement et simplement un délit punis par la loi ? Pourquoi laisse t-on impunément quelques étudiants minoritaires faire leurs premières armes politiques dans  les université au détriment de tous les autres qui vont perdrent leur année ? Est le lieux et l’endroit pour cela ? Pourquoi n’entendons nous parler que des revendications des mécontents, et jamais de leur mode d’action (blocage d’accès, entrave à la libre circulation des personnes, menaces et pressions, dégradations volontaires …), ni même des graves désagréments que cause leur immaturité ?

Pourquoi n’impose t-on pas un vote à bulletin secret en ce qui concerne les reconduction des mouvements de grèves ? Pourquoi personne ne s’interroge sur l’ineptie de l’expression « droit de grève » pour un étudiant ? Et quant bien même, un droit, doit-il s’imposer de gré ou de force ?

Puis, pour terminer, je pense que lorsque l’on aura répondu à toutes ces interrogations, on ne se demandera plus pourquoi lors des vœux d’inscription post bac,renseignés sur internet par les bacheliers, les souhaits d’entrer à l’université ont baissés de 25%.

 

Je crois que la situation de nos universités reflète une autre crise que traverse notre pays : irréformable et laissé au désoeuvrement.

 

Je ne sais pas, si c’est parce que je vieilli, mais je ne suis pas serein pour l’avenir …

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 08:18

Le film « La journée de la jupe » avec Isabelle ADJANI est sortie sur les écrans la semaine dernière, après avoir été diffusé quelques temps auparavant sur ARTE.

Il traite de sujets graves : la violence à l’école, l’impossibilité pour certains professeurs de faire cours normalement, les relations adolescentes entre garçons et filles…

Je suis agacé, car il y a un traitement inégalitaire de l’information. Car ce film brise des tabous majeurs sur la situation de l’enseignement public de certains collèges et lycées de quartiers défavorisés. Le sujet est d’autant plus grave qu’il s’agisse de génération de jeunes qui vont avoir leur avenir gâché car ils n’auront pas pu étudier dans des conditions sereines. Voila une formidable occasion de débattre et de parler de ce problème qui est connu mais n’est pas vraiment traité dans son ensemble autrement que par l’injection stérile de moyens financiers qui ne résolvent pas les problèmes de fond ( respect, éducation, orientation des mineurs en échec scolaire, délinquance des mineurs …)

Pourtant le dernier film avec Vincent LINDON, « Welcome » qui traite des migrants qui arrivent dans la Pas de Calais pour essayer de rejoindre le Royaume Unis et par conséquent de la fermeture du centre de Sangatte a fait l’objet de nombreux débats. A cette occasion, le ministre de l'immigration et de l'identité nationale, a été interpellé à plusieurs reprises. Alors, s’il est  bien de s’offusquer sur les conditions indignes de vie des clandestins qui souhaitent rejoindre l’Angleterre en passant par le tunnel sous la manche. Pourquoi, donc occulter le problème des conditions d’étude de nos jeunes de cités ?

Je ne comprends pas pourquoi certains sujets sont considérés comme plus nobles que d’autres. Encore la bien-pensance ambiante ? Le PS va-t-il proposer de projeter

« La journée de la jupe » comme séance de rattrapage à l’assemblée Nationale ?

 

 

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2009/04/01/la-journee-de-la-jupe-prive-du-gros-circuit-des-salles-de-cinema_1175273_3476.html

 

http://www.sciencespo-toulouse.fr/universcites/spip.php?article689

 

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/03/28/la-figure-de-l-immigrant-clandestin-au-cinema_1173722_3232.html

 

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2009/03/13/article_welcome-le-ps-organise-une-projection-a-l.shtml

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 23:23

Les journalistes sont surprenants. Ils sont toujours prompts à nous faire la morale, à nous rappeler ce qui est bien et ce qui est mal. Ils adorent le politiquement correct, s’offusquent unanimement sur des faits divers qu’ils aiment dramatiser.

Mais surtout, ils sont très paradoxaux.

Par exemple, ils aiment à vouloir nous faire culpabiliser sur la misère du monde avec des marronniers du type : les surendettés, les mals logés ou expulsés, les sans papiers et autres personnes en difficultés. Mais pour autant adorent nous faire des reportages sur la vie des milliardaires…

Et ils n’hésitent pas non plus a utiliser des mots forts lorsque l’on tente de remettre en cause ou critiquer leur liberté éditoriale en faisant parfois allusion à la période Vichyste.

Pourtant ces dernières semaines ils tenait un sujet qu’ils n’ont pas lâché : la chasse aux rémunérations des grands patrons.

Il n’est pas question de les plaindre, ou de défendre certaines rémunérations outrancières et scandaleuses, qui comme l’a dit Alain Duhamel « par leur autisme, préparent la révolution ».

Mais pourtant, je considère que de balancer ainsi à la vindicte populaire de telles informations sont plutôt de nature à créer un climat de tension extrême qui n’est pas nécessaire pour endiguer la crise. D’autant qu’après, certains journalistes ont bon dos d’être surpris de constater que les relations sociales se durcissent et que des patrons se retrouvent séquestrés lors d’annonces de plans sociaux. Je ne dis pas qu’il faille ne pas parler des abus dont ont fait états certains d’entre eux. Mais les journalistes ont aussi un rôle d’explication, et ils doivent tempérer pour éviter tout amalgame, car on ne peut pas comparer le PDG d’une multinationale française du CAC 40 avec un chef d’entreprise de PME.

Je pense que l’on ne peut pas se permettre de balancer des chiffres sans débattre derrière sur le problème de répartition des richesses. Le président de la République a introduit le sujet lors de son discours avant la dernière grande grève « anti-crise ». Je ne pense pas qu’il s’attendait à des déballages et délations de ce type. Pendant que l’on s’offusque, et que les esprits se crispent, on ne se met plus autour d’une table pour discuter.

Pourtant deux chiffres en disent bien plus que le salaire de Daniel Bouton :

Le salaire moyen en France se situe en quatorzième position sur l’échelle européenne, alors que celui des patrons du CAC40 est à la première.

 

Sources :

http://www.journaldunet.com/management/repere/salaires_europe.shtml

 

http://www.paperblog.fr/409932/statistiques-du-cerc-sur-les-remunerations-des-dirigeants/

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 23:44

 

 

Il en a fait couler beaucoup d’encre ce fameux bouclier fiscal. Des tas d’inepties ont été dîtes à son sujet, et à commencer par son coût.

L’opposition s’est emparé du sujet pour affirmer qu’il coûterait 15 milliards d’euros au budget de l’état, mélangeant volontairement paquet fiscal (qui comprend notamment la défiscalisation des heures supplémentaires et les droits de succession) et bouclier fiscal.


Un petit rappel s’impose :

La loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat a été publiée au Journal officiel du mercredi 22 août 2007.

Elle prévoit une exonération d’impôt sur le revenu pour les heures supplémentaires et complémentaires effectuées au-delà de la durée légale du travail. Cette exonération s’applique à la rémunération horaire normale et à la majoration salariale. Une réduction des cotisations salariales de sécurité sociale est également prévue pour les heures supplémentaires travaillées.

Le texte prévoit par ailleurs d’autres mesures fiscales :
 la somme globale d’impôts directs payée par le contribuable ne peut, en aucun cas, dépasser le plafond de 50% de ses revenus (
NDLR : le fameux bouclier fiscal) ;
 l’impôt de solidarité sur la fortune est réduit en cas d’investissements dans les PME ou en cas de dons au profit d’organismes d’intérêt général agissant dans la recherche, l’enseignement supérieur ou l’insertion par l’activité économique ;
 un crédit d’impôt est instauré sur les intérêts des nouveaux emprunts souscrits pour l’achat ou la construction d’une résidence principale. Il est plafonné à 3 750 euros pour une personne seule, 7 500 euros pour un couple et majoré de 500 euros par personne à charge ;
 les salariés de moins de 25 ans qui travaillent pour financer leurs études bénéficient également d’une exonération d’impôt sur le revenu, dans la limite de 3 fois le montant mensuel du SMIC ;
 la suppression des frais de succession pour le conjoint survivant ou le partenaire pacsé
.

Source : http://www.service-public.fr/actualites/00572.html

 

Alors, pour autant, ne faut-il pas y toucher à ce fameux bouclier fiscal ?


Il est sur qu’en cette période difficile, il est tout de même légitime de vouloir regarder de plus prêt ou vont les dépenses de l’état quel qu’en soit le coût. Et de considérer qu’il n’est pas de son rôle prioritaire de s’occuper de sauvegarder le pouvoir d’achat de ceux qui sont les moins touchés ou exposés à la violence de la crise que nous traversons.

Ne pensez donc pas, Mr Le Président que le fait de revenir en arrière sur cette décision ferme de ne pas suspendre cette mesure (au moins le temps que durera la crise), soit un aveu de faiblesse. Bien au contraire, je fais parti de ces gens, qui pensent qu’il s’agirait là d’une proposition d’apaisement qui en ces temps de fortes tensions serait bien nécessaire.

Ce serait un signal de plus lancé à l’opinion publique sur l’intérêt que vous portez au désarroi des gens qui ont le sentiment de ne plus être entendus.

 

 

Annexes :

Le véritable coût du paquet fiscal et sa répartition :

http://www.lesechos.fr/patrimoine/impots/300337163-paquet-fiscal-le-cout-des-differents-allegements-d-impots.htm

 

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 23:51

Si la possibilité d’une prochaine baisse du taux de la TVA dans la restauration est une bonne nouvelle, il faut cependant se garder de toute joie peut être un peu trop précoce.

Car en effet, la possibilité que cette nouvelle se transforme en réels effets positifs pour tous dépend de plusieurs critères :

 

-Rappelons tout de même que la TVA est avant tout un impôt payé par le consommateur final, or si ce dernière baisse, elle devrait en principe être intégralement répercutée sur le prix TTC et non pas servir pour augmenter la marge du restaurateur. D’autant que la crise financière touche l’ensemble des français et le secteur de la restauration souffre du manque de clientèle puisque les loisirs sont parmi les premiers postes qui sont sacrifiés par les ménages. La tentation est donc forte (mais compréhensible) de la part du professionnel de vouloir compenser une baisse de CA sur la marge que pourrait dégager cette baisse de TVA. Cependant, le consommateur ne comprendrait pas que les prix ne baissent pas ou bien même restent stables et donc continuerait de moins consommer d’offres de restauration.

Lorsque le taux de TVA dans le Bâtiment fut ramené de 19,6% à 5,5% sous certaines conditions, les professionnels du secteur n’ont pas modifiés leurs tarifs, mais la TVA réduite leur a apporté des commandes supplémentaires qui se sont traduites par une augmentation des bénéfices et des embauches supplémentaires.

 

-Mais pour que cette réduction de taux de TVA profite aussi bien aux restaurateurs, qu’aux salariés du secteur et aux clients, il faut bien entendu que la baisse soit réellement significative.

Or, il semblerait qu’il ne soit pas question de passer de 19,6% à 5,5% car cela représenterait un manque à gagner de 3 milliards d’euros pour le budget de l’Etat. Le Ministre du budget, Eric Woerth ne voudrait pas descendre en dessous d’un milliard d’euro. D’autant que si la baisse s’applique, il serait également question de supprimer les aides qui avaient été versées (sous le mandat de Jacques Chirac) en compensation de l’impossibilité de réduire le taux de TVA du fait du veto de certains pays européens (dont l’Allemagne). Ces aides qui s’élèvent à prés de 700 millions d’euros par an.

Autant dire qu’un taux de 10% ou 12% ne permettrait pas de contenter les trois acteurs en même temps, ou, si partage il y a, le seuil de ressenti ne serait pas atteint et les efforts financiers consentis par l’état ne serait pas perceptibles. Si c’est pour lancer un coup d’épée dans l’eau, à un milliard d’euros, autant ne rien faire.

La réussite de cette mesure est donc conditionnée à une réduction importante du taux de TVA.

Comme l’a dit André Daguin, président du conseil de surveillance de l’UMIH (Union des métiers de l’industrie hôtelière), ce sera « 5,5% ou rien ! »

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 01:11

Le magazine documentaire Envoyé spécial sur France2 à diffusé un reportage sur la fabrication d’implants dentaires en Chine qui comporterait de nombreuses malfaçons et ou composants dangereux du fait d’un mauvais dosage.

Apres les fauteuils et les bottes qui donnent des irritations,  les contrefaçons de produits de luxe, de pièces mécaniques, automobiles et d’aviation, les faux composants électriques qui provoquent des courts circuits, les faux médicaments, les produits alimentaires dangereux (dentifrice à l’anti-gel, lait à la mélanine, sauce aux cheveux humains, faux œufs…).

Encore une fois, il s’agit de produits en provenance de Chine qui sont confectionnés sans respecter les normes et les conditions de fabrications (humaines et matériels).

Dans le cas de ce reportage, il s’agit de faire fabriquer des prothèses dentaires en Chine pour en diminuer le coût et ainsi augmenter la marge du dentiste, quitte à prendre un risque pour la santé de son patient. En effet, le prix des soins dentaires étant encadré, et les revalorisations n’étant pas à la hauteur de ce que souhaitent les dentistes, ils se rattrapent sur le prix des prothèses qui est libre. Mais certains prothésistes eux mêmes pratiquent cette sous-traitance et n’en informent pas toujours leur client dentiste, ou font de faux certificats et ainsi trompent tout le monde.

 

Alors s’il est juste de crier son agacement contre ces produits qui nous viennent de Chine, est ce pour autant que cette dernière est la seule responsable de la situation ?

 

Car si les produits sont impropres ou dangereux à la consommation, c’est tout de même bien quelqu’un qui leur a demandé de les fabriquer.

Certes, le tord des industriels chinois et d’accepter de fabriquer toujours au moindre coût quitte à sacrifier la qualité au point de faire un article qui peut avoir des conséquences parfois mortelles sur le consommateur et ce au mépris de toute morale.

Mais la responsabilité des industriels européens (et mondiaux) et aussi engagée du fait de demander l’impossible tout en sachant que le fabriquant chinois ne dira jamais non et sacrifiera la qualité et les conditions de travail de ses employés.

Encore une fois, la logique financière prend le pas sur tout le reste. Ainsi, afin d’augmenter leur marge les industriels du monde entier font fabriquer en Chine.

Et ainsi la liste des produits « pourris » ne va cesser de s’allonger, à moins que nous commencions enfin à réagir.

Pour cela, je propose deux pistes :

 

-La première est celle provenant du consommateur lui-même :

Aussi, je pense que dans la mesure du possible financièrement et si nous en avons l’information, il faudrait dorénavant éviter d’acheter des produits en provenance de Chine.  Et ainsi pénaliser à la fois fabricant et distributeur. Il s’agit clairement d’une forme de boycotte.

 

-La deuxième proposition serait de faire pression sur le législateur pour lui demander de légiférer plus clairement afin de rendre directement responsable l’importateur ou le distributeur d’un produit de malfaçon qui n’aurait pu être bloqué en douane et se retrouve ainsi sur le marché.

En responsabilisant pénalement et civilement ces derniers, ils réfléchiront à deux fois et feront eux mêmes les test de contrôle avant de vendre des produits dangereux et de rejeter trop rapidement la responsabilité sur le fabricant.

Leur marge passera après la sécurité des consommateurs.

Ainsi, peut être que le cas  des fauteuils allergènes de la société Conforama, aurait pu être évité.

 

 

L’émission Envoyé spécial sur France2 :

http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=reportage-bonus&id_article=1223

 

L’affaire des fauteuils allergènes de Conforama :

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ilYB4fXkIUMlA8Y9rrs57uU4dPQA

 

 

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 09:11

Connaissez vous Eugène ? Non, mais Eugène Saccomano, certainement, il s’agit d’un des  grand journaliste sportif spécialisé dans le football, hyper connu pour sa gouaille et ses commentaires de match de foot (dont son fameux Goalllllll ).

Or depuis quelques temps, il présente chaque matin sur RTL un mini chronique de coups de gueule ou il en profite pour taper sur un peu tout. Parfois humoristique et ou dérisoire cette petite chronique s’écoute avec légèreté. Sauf ce matin ou il a franchi la ligne blanche. En effet, suite à la décision de la cour d'appel de Versailles ordonnant le démontage d’une antenne relais de téléphonie mobile, il s’en est pris au principe de précaution et aux ridicules accusations sur les ondes « maléfiques » émises par la téléphonie mobile.

Il s’est moqué gentiment des associations et citoyens qui vivent prés de ces antennes relais et qui s’en plaignent en leur conseillant de retourner vivre dans leur grotte.

Mon pauvre Eugène, vous n’avez vraiment rien compris !
Car, s’il n’est pas démontré scientifiquement en combien, de temps exactement, et à quels degrés d’exposition, les ondes deviennent néfastes, il est cependant prouvé que ces dernières sont dangereuses pour le cerveau humain. Or, lorsque l’on sait que les opérateurs téléphonique eux-mêmes (et par mesure de précaution) ont décidés de déconnecter les antennes avant que leurs techniciens n’opèrent dessus leur travail de maintenance, ce n’est pas pour rien. Alors, considérer que les riverains de ces mêmes antennes soient inquiets ne devrait pas vous autoriser à les railler.

Pensez vous également, que Mme Bachelot, Le Ministre de la Santé, ait émis de forte mise en garde sur l’utilisation prolongée du téléphone portable, et en particulier envers les jeunes enfants pour rien ?

Si à l’époque, nous avions eu connaissance des dangers de l’utilisation de l’amiante, n’aurait il pas été utile d’appliquer le principe de précaution, et ainsi d’épargner des vies humaines ?

Mr Saccomano, vous êtes un très bon commentateur footballistique, restez y !!

 

Pour écouter le billet d’Eugène Saccomano :

 

http://www.rtl.fr/fiche/3535421/la-pensee-d-eugene.html

 

Les divers liens qui traitent du sujet :

 

http://www.mediapart.fr/club/edition/prendre-le-droit-au-serieux/article/180209/l-antenne-relais-devra-etre-demantelee

 

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=51921

 

http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39387095,00.htm

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 13:29

Finalement Il y a plusieurs points communs entre la crise que traverse la Guadeloupe et la situation en métropole.

Dans les deux cas les origines du problème de baisse du pouvoir d’achat sont les mêmes : une inégale répartition des richesses.

En effet, il y a un parallèle entre la métropole, ou l’on constate des grandes disparités de rémunérations entre salariés et dirigeants de grandes entreprises et en Guadeloupe entre noirs et béké dont ces derniers possèdent 90% des outils de production (bien qu’ils ne représentent que 2% des habitants), et par la même le pouvoir directif et économique.

D’autant que  le problème est largement accentué par le fait que la crise mondiale pénalise encore plus fortement cette île.

Certes, le Président de la République à mis du temps à réagir face aux manifestations et blocages, peut être pensait il que le problème n’aurait pas pris une telle ampleur et qu’il aurait été possible de le résoudre avec quelques simples compensations financières comme l’on fait tout les autres politiques qui se sont retrouvés confronté au problème. Mais maintenant, que la situation s’est fortement dégradée, il a du céder aux exigences des manifestants encouragés par le mouvement LPK.

Cette prime de 200€ exonérée de charge est un soulagement pour le pouvoir d’achat des Guadeloupéens, mais reste une solution à court terme qui  repose sur une subvention de l’Etat, et non sur le fruit de la croissance.

Il faut donc que le gouvernement trouve aussi le moyen d’élargir et de diversifier l’activité économique de l’ile, mais surtout de permettre une véritable mixité des ses acteurs économiques.

Car  les causes de cette situation sont dans la concentration des outils de production et de direction au sein d ‘une minorité. C’est pour cela que l’Etat doit aussi agir sur les structures monopolistiques qui paralysent la diversité économique et la libre concurrence des prix du marché.

Lorsque l’on sait que 40% des emplois sont des emplois publics il est bien temps d’agir. Les Guadeloupéens en sont prêt et l’on revendiqués, à eux aussi de faire preuve de leur capacité d’émancipation.

 

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