POSTULAT N°1 : Le problème que pose le système de retraite actuel en France est son financement de part le déséquilibre entre le nombre de retraités et le nombre d’actif cotisants. La durée de vie s’allongeant, le temps de retraite est pratiquement de la moitié de celui de la période de cotisation (40 ans pour le régime général).
POSTULAT N°2 : La solution du financement ne résidera malheureusement que de l’augmentation des cotisations et/ou de l’augmentation de la durée de cotisation => un départ en retraite plus tardif (60 ans aujourd’hui dans le régime général si 40 annuités de cotisations) semble inévitable.
POSTULAT N°3 : pour qu’un budget reste équilibré lorsque les dépenses augmentent, soit on trouve de nouvelles recettes, soit on trouve le moyen de réduire ces dépenses.
C’est sur ce dernier point que réside la proposition.
La proposition :
Baisser les dépenses de l’état par le non renouvellement des départs en retraite de certaines catégories de fonctionnaires.
Ces effectifs seraient remplacés par des personnes qui partiraient normalement en retraite (en conservant les règles actuelles) à travers la création d’un Service Civil Obligatoire.
Le SCO se déroulerait pendant deux ans après la date de départ en retraite (calculée selon les règles actuelles) et ce, pendant deux jours par semaines.
Il faudrait aménager les deux jours de SCO, soit deux jours consécutifs ou distincts, ou bien quatre demi-journées en fonction du choix des « Pré-Retraités »
Lors de cette période de deux ans, les PR percevraient leur indemnité retraite à taux plein.
Ainsi avec trois PR, l’état pourrait économiser un emploi plein temps de fonctionnaire (base 6 jours).
Il faut bien entendu déterminer quels postes pourraient être remplacés et quelles sont les aptitudes (professionnelles et personnelles) des PR qui occuperaient ces postes.
Les postes les plus aisés à occuper seraient ceux qui se situent dans le secteur du service aux usagers (maisons de retraite, hôpitaux, accueils et renseignements aux usagers…) mais leur mise en place peut être tout à fait possible dans l’administratif si le travail ne nécessite pas le suivie complexe et régulier de dossiers (afin d’éviter la multiplication d’interlocuteur pour l’usager).
Bien entendu, il s’agit d’une proposition qui peut sembler bouleverser les habitudes mais avec de la bonne volonté, il est possible d’y arriver.
Et du fait qu’il est pratiquement inévitable que la durée de cotisation va s’allonger, il s’agit ici d’une alternative.
Son grand atout et de permettre au PR d’avoir un temps d’adaptation avant la retraite définitive et la cessation brutale d’activité tout en conservant une grande partie de temps libre sur la semaine et de bénéficier de son indemnité retraite à taux plein (à la différence de la pré retraite actuelle).
Il faut bien évidemment peaufiner la proposition. Penser de façon plus précise quelles sont les activités qui pourraient être remplacées et comment.
Puis, bien entendu établir le modèle économique.
Peut être que deux ans sont trop ou pas assez.
Il en est de même pour les deux jours.
Ou peut être même que cette alternative ne pourrait servir qu’à conditionner une retraite taux plein, ou éviter une augmentation trop élevé des cotisations des actifs.
A réflechir ...