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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 21:14

intervenance photo consultantret

POSTULAT N°1 : Le problème que pose le système de retraite actuel en France est son financement de part le déséquilibre entre le nombre de retraités et le nombre d’actif cotisants. La durée de vie s’allongeant, le temps de retraite est pratiquement de la moitié de celui de la période de cotisation (40 ans pour le régime général).

 

POSTULAT N°2 : La solution du financement ne résidera malheureusement que de l’augmentation des cotisations et/ou de l’augmentation de la durée de cotisation => un départ en retraite plus tardif (60 ans aujourd’hui dans le régime général si 40 annuités de cotisations) semble inévitable.

 

POSTULAT N°3 : pour qu’un budget reste équilibré lorsque les dépenses augmentent, soit on trouve de nouvelles recettes, soit on trouve le moyen de réduire ces dépenses.

 

C’est sur ce dernier point que réside la proposition.

 

La proposition :

Baisser les dépenses de l’état par le non renouvellement des départs en retraite de certaines catégories de fonctionnaires.

Ces effectifs seraient remplacés par des personnes qui partiraient normalement en retraite (en conservant les règles actuelles) à travers la création d’un Service Civil Obligatoire.

Le SCO  se déroulerait pendant deux ans après la date de départ en retraite (calculée selon les règles actuelles) et ce, pendant deux jours par semaines.

Il faudrait aménager les deux jours de SCO, soit deux jours consécutifs ou distincts, ou bien quatre demi-journées en fonction du choix des « Pré-Retraités »

Lors de cette période de deux ans, les PR percevraient leur indemnité retraite à taux plein.

 

Ainsi avec trois PR, l’état pourrait économiser un emploi plein temps de fonctionnaire (base 6 jours).

Il faut bien entendu déterminer quels postes pourraient être remplacés et quelles sont les aptitudes (professionnelles et personnelles) des PR qui occuperaient ces postes.

 

Les postes les plus aisés à occuper seraient ceux qui se situent dans le secteur du service aux usagers (maisons de retraite, hôpitaux, accueils et renseignements aux usagers…) mais leur mise en place peut  être tout à fait possible dans l’administratif si le travail ne nécessite pas le suivie complexe et régulier de dossiers (afin d’éviter la multiplication d’interlocuteur pour l’usager).

 

Bien entendu, il s’agit d’une proposition qui peut sembler bouleverser les habitudes mais avec de la bonne volonté, il est possible d’y arriver.

 

Et du fait qu’il est pratiquement inévitable que la durée de cotisation va s’allonger, il s’agit ici d’une alternative.

Son grand atout et de permettre au PR d’avoir un temps d’adaptation avant la retraite définitive et la cessation brutale d’activité tout en conservant une grande partie de temps libre sur la semaine et de bénéficier de son indemnité retraite à taux plein (à la différence de la pré retraite actuelle).

 

Il faut bien évidemment peaufiner la proposition. Penser de façon plus précise quelles sont les activités qui pourraient être remplacées et comment.

Puis, bien entendu établir le modèle économique.

Peut être que deux ans sont trop ou pas assez.

Il en est de même pour les deux jours.

Ou peut être même que cette alternative ne pourrait servir qu’à conditionner une retraite taux plein, ou éviter une augmentation  trop élevé des cotisations des actifs.

 

A réflechir ...

 

 

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 00:26

Et bien, on ne peut pas dire que nous sommes prompt à réagir. Il a fallut que Mr Géant (le secrétaire général de l'Élysée)  s’en indigne publiquement sur RTL, pour qu’enfin certains médias réalisent que « ce n’est pas bien » de constituer un programme électoral basé sur le rejet d’une catégorie de personnes.

Pourtant, Dieudonné, n’en est pas à sa première provocation, d’autant que pour mémoire, il avait déjà constitué lors des précédentes élections européenne une liste « Euro-Palestine «  qui aurait du nous mettre la puce à l’oreille.

Mais quant bien même cette liste « Anti-sionniste » est une hérésie, pour plusieurs raisons :

-Constituer une liste politique pour être contre quelque chose, est loin d’être progressiste. Bien au contraire la politique doit servir pour construire, améliorer, anticiper, et non pas détruire.

- D’autant que lorsqu’il s’agit de constituer un mouvement politique discriminatoire contre des personnes ou individus cela est du racisme.

- Quelle est le rapport avec l’Europe dans cette pseudo liste ? L’Europe n’a-t-elle pas une position de neutralité à conserver dans le conflit Israélo-palestinien comme elle l’a toujours fait ?

 

Imaginons une liste « Anti-reconnaissance de l’Etat Palestinien », et bien il faudrait alors se préparer à une nouvelle flambée dans les cités. Et cela pourrait se comprendre !

 

Alors s’il est faux de nier que la communauté juive est influente envers les hommes politiques. Et parfois avec excès, Nicolas Sarkozy l’a expérimenté lors du dîner du CRIF de 2008 , il avait fait une proposition surprenante d’enseigner à chaque collégien l’histoire d’un enfant juif victime de la shoah. Il est possible que ce genre de proposition au pu cristalliser les rancoeurs des autres peuples oubliés des souffrances de l’humanité.

Est-ce pour autant qu’en contrepartie, il faille laisser des idées antisémites et discriminatoires se propager sans rien faire. Tous les éléments qui constituent ou mènent au racisme doivent être combattus quelque en soient les auteurs aussi influents soient ils.

 

Je ne suis pas moins indigné par une proposition d’interdiction de cette liste,  que du peu d’indignation qui a résulté de l’annonce de la création de cette liste.

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 00:25

Je me suis déjà indigné dans un post précédent du désintérêt des medias sur le grave problème de l’abandon de l’école publique aux perturbateurs dans certains quartiers défavorisés (voir « les indignations sélectives » http://sebasttt.over-blog.com/article-29875724.html )

Alors comment ne pas être scandalisé par le blocage abusif des universités. Encore une fois, le problème des minorités qui perturbe le bon fonctionnement d’une université n’est pas abordé comme il devrait l’être. Pourquoi ne pas dire clairement qu’empêcher des étudiants de participer à des cours ou de se rendre aux partiels est purement et simplement un délit punis par la loi ? Pourquoi laisse t-on impunément quelques étudiants minoritaires faire leurs premières armes politiques dans  les université au détriment de tous les autres qui vont perdrent leur année ? Est le lieux et l’endroit pour cela ? Pourquoi n’entendons nous parler que des revendications des mécontents, et jamais de leur mode d’action (blocage d’accès, entrave à la libre circulation des personnes, menaces et pressions, dégradations volontaires …), ni même des graves désagréments que cause leur immaturité ?

Pourquoi n’impose t-on pas un vote à bulletin secret en ce qui concerne les reconduction des mouvements de grèves ? Pourquoi personne ne s’interroge sur l’ineptie de l’expression « droit de grève » pour un étudiant ? Et quant bien même, un droit, doit-il s’imposer de gré ou de force ?

Puis, pour terminer, je pense que lorsque l’on aura répondu à toutes ces interrogations, on ne se demandera plus pourquoi lors des vœux d’inscription post bac,renseignés sur internet par les bacheliers, les souhaits d’entrer à l’université ont baissés de 25%.

 

Je crois que la situation de nos universités reflète une autre crise que traverse notre pays : irréformable et laissé au désoeuvrement.

 

Je ne sais pas, si c’est parce que je vieilli, mais je ne suis pas serein pour l’avenir …

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 08:51


Voici le nouveau carburant vert dans nos stations service. Le SP95-E10 serait donc moins polluant  (puisqu’il contient 10% d'éthanol, une énergie renouvelable) et coup double, il serait aussi moins taxé. Ainsi l’automobiliste gagnerait quelques centimes d’euros du litre par effet de baisse de taxe.

Outre le fait que le caractère écologique de ce nouveau carburant soit sujet à débat ; il est destiné à devenir, d'ici deux à trois ans, le nouveau carburant européen, en remplacement du SP 95. 

Mais je fais la pari que d’ici la, la différence de prix entre le SP 95 et le SP95-E10 va disparaître. Et au profit de qui ? J

Pas le consommateur final en tout cas.

 

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 08:18

Le film « La journée de la jupe » avec Isabelle ADJANI est sortie sur les écrans la semaine dernière, après avoir été diffusé quelques temps auparavant sur ARTE.

Il traite de sujets graves : la violence à l’école, l’impossibilité pour certains professeurs de faire cours normalement, les relations adolescentes entre garçons et filles…

Je suis agacé, car il y a un traitement inégalitaire de l’information. Car ce film brise des tabous majeurs sur la situation de l’enseignement public de certains collèges et lycées de quartiers défavorisés. Le sujet est d’autant plus grave qu’il s’agisse de génération de jeunes qui vont avoir leur avenir gâché car ils n’auront pas pu étudier dans des conditions sereines. Voila une formidable occasion de débattre et de parler de ce problème qui est connu mais n’est pas vraiment traité dans son ensemble autrement que par l’injection stérile de moyens financiers qui ne résolvent pas les problèmes de fond ( respect, éducation, orientation des mineurs en échec scolaire, délinquance des mineurs …)

Pourtant le dernier film avec Vincent LINDON, « Welcome » qui traite des migrants qui arrivent dans la Pas de Calais pour essayer de rejoindre le Royaume Unis et par conséquent de la fermeture du centre de Sangatte a fait l’objet de nombreux débats. A cette occasion, le ministre de l'immigration et de l'identité nationale, a été interpellé à plusieurs reprises. Alors, s’il est  bien de s’offusquer sur les conditions indignes de vie des clandestins qui souhaitent rejoindre l’Angleterre en passant par le tunnel sous la manche. Pourquoi, donc occulter le problème des conditions d’étude de nos jeunes de cités ?

Je ne comprends pas pourquoi certains sujets sont considérés comme plus nobles que d’autres. Encore la bien-pensance ambiante ? Le PS va-t-il proposer de projeter

« La journée de la jupe » comme séance de rattrapage à l’assemblée Nationale ?

 

 

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2009/04/01/la-journee-de-la-jupe-prive-du-gros-circuit-des-salles-de-cinema_1175273_3476.html

 

http://www.sciencespo-toulouse.fr/universcites/spip.php?article689

 

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/03/28/la-figure-de-l-immigrant-clandestin-au-cinema_1173722_3232.html

 

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2009/03/13/article_welcome-le-ps-organise-une-projection-a-l.shtml

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 23:23

Les journalistes sont surprenants. Ils sont toujours prompts à nous faire la morale, à nous rappeler ce qui est bien et ce qui est mal. Ils adorent le politiquement correct, s’offusquent unanimement sur des faits divers qu’ils aiment dramatiser.

Mais surtout, ils sont très paradoxaux.

Par exemple, ils aiment à vouloir nous faire culpabiliser sur la misère du monde avec des marronniers du type : les surendettés, les mals logés ou expulsés, les sans papiers et autres personnes en difficultés. Mais pour autant adorent nous faire des reportages sur la vie des milliardaires…

Et ils n’hésitent pas non plus a utiliser des mots forts lorsque l’on tente de remettre en cause ou critiquer leur liberté éditoriale en faisant parfois allusion à la période Vichyste.

Pourtant ces dernières semaines ils tenait un sujet qu’ils n’ont pas lâché : la chasse aux rémunérations des grands patrons.

Il n’est pas question de les plaindre, ou de défendre certaines rémunérations outrancières et scandaleuses, qui comme l’a dit Alain Duhamel « par leur autisme, préparent la révolution ».

Mais pourtant, je considère que de balancer ainsi à la vindicte populaire de telles informations sont plutôt de nature à créer un climat de tension extrême qui n’est pas nécessaire pour endiguer la crise. D’autant qu’après, certains journalistes ont bon dos d’être surpris de constater que les relations sociales se durcissent et que des patrons se retrouvent séquestrés lors d’annonces de plans sociaux. Je ne dis pas qu’il faille ne pas parler des abus dont ont fait états certains d’entre eux. Mais les journalistes ont aussi un rôle d’explication, et ils doivent tempérer pour éviter tout amalgame, car on ne peut pas comparer le PDG d’une multinationale française du CAC 40 avec un chef d’entreprise de PME.

Je pense que l’on ne peut pas se permettre de balancer des chiffres sans débattre derrière sur le problème de répartition des richesses. Le président de la République a introduit le sujet lors de son discours avant la dernière grande grève « anti-crise ». Je ne pense pas qu’il s’attendait à des déballages et délations de ce type. Pendant que l’on s’offusque, et que les esprits se crispent, on ne se met plus autour d’une table pour discuter.

Pourtant deux chiffres en disent bien plus que le salaire de Daniel Bouton :

Le salaire moyen en France se situe en quatorzième position sur l’échelle européenne, alors que celui des patrons du CAC40 est à la première.

 

Sources :

http://www.journaldunet.com/management/repere/salaires_europe.shtml

 

http://www.paperblog.fr/409932/statistiques-du-cerc-sur-les-remunerations-des-dirigeants/

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 12:01




Pendant que le patron de Valéo s’en va avec le magot, Madame Parisot ne dit mot …

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 23:44

 

 

Il en a fait couler beaucoup d’encre ce fameux bouclier fiscal. Des tas d’inepties ont été dîtes à son sujet, et à commencer par son coût.

L’opposition s’est emparé du sujet pour affirmer qu’il coûterait 15 milliards d’euros au budget de l’état, mélangeant volontairement paquet fiscal (qui comprend notamment la défiscalisation des heures supplémentaires et les droits de succession) et bouclier fiscal.


Un petit rappel s’impose :

La loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat a été publiée au Journal officiel du mercredi 22 août 2007.

Elle prévoit une exonération d’impôt sur le revenu pour les heures supplémentaires et complémentaires effectuées au-delà de la durée légale du travail. Cette exonération s’applique à la rémunération horaire normale et à la majoration salariale. Une réduction des cotisations salariales de sécurité sociale est également prévue pour les heures supplémentaires travaillées.

Le texte prévoit par ailleurs d’autres mesures fiscales :
 la somme globale d’impôts directs payée par le contribuable ne peut, en aucun cas, dépasser le plafond de 50% de ses revenus (
NDLR : le fameux bouclier fiscal) ;
 l’impôt de solidarité sur la fortune est réduit en cas d’investissements dans les PME ou en cas de dons au profit d’organismes d’intérêt général agissant dans la recherche, l’enseignement supérieur ou l’insertion par l’activité économique ;
 un crédit d’impôt est instauré sur les intérêts des nouveaux emprunts souscrits pour l’achat ou la construction d’une résidence principale. Il est plafonné à 3 750 euros pour une personne seule, 7 500 euros pour un couple et majoré de 500 euros par personne à charge ;
 les salariés de moins de 25 ans qui travaillent pour financer leurs études bénéficient également d’une exonération d’impôt sur le revenu, dans la limite de 3 fois le montant mensuel du SMIC ;
 la suppression des frais de succession pour le conjoint survivant ou le partenaire pacsé
.

Source : http://www.service-public.fr/actualites/00572.html

 

Alors, pour autant, ne faut-il pas y toucher à ce fameux bouclier fiscal ?


Il est sur qu’en cette période difficile, il est tout de même légitime de vouloir regarder de plus prêt ou vont les dépenses de l’état quel qu’en soit le coût. Et de considérer qu’il n’est pas de son rôle prioritaire de s’occuper de sauvegarder le pouvoir d’achat de ceux qui sont les moins touchés ou exposés à la violence de la crise que nous traversons.

Ne pensez donc pas, Mr Le Président que le fait de revenir en arrière sur cette décision ferme de ne pas suspendre cette mesure (au moins le temps que durera la crise), soit un aveu de faiblesse. Bien au contraire, je fais parti de ces gens, qui pensent qu’il s’agirait là d’une proposition d’apaisement qui en ces temps de fortes tensions serait bien nécessaire.

Ce serait un signal de plus lancé à l’opinion publique sur l’intérêt que vous portez au désarroi des gens qui ont le sentiment de ne plus être entendus.

 

 

Annexes :

Le véritable coût du paquet fiscal et sa répartition :

http://www.lesechos.fr/patrimoine/impots/300337163-paquet-fiscal-le-cout-des-differents-allegements-d-impots.htm

 

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 22:59



Jacques CHIRAC l’a voulu, Nicolas SARKOZY l’a fait.


Il s’agissait d’une promesse de campagne et l’on peut se féliciter que cet engagement à été tenu en dépit des difficultés lié au blocage de certains pays Européens.

Cette mesure est d’autant plus courageuse qu’en cette situation de crise, elle va coûter beaucoup d’argent sur le budget de l’Etat.

Mais il est bien d’avoir trancher en faveur d’une baisse significative du taux de TVA afin de donner toutes ses chances à cette mesure de réussir pleinement. Maintenant la balle est dans le camp des restaurateurs. Il ne tient plus qu’a eux de répercuter justement cette nouvelle marge dégagée par l’effet TVA. D’autant que cela va également relancer l’activité mais aussi la concurrence entre établissements.

Il n’y a aucune raison pour que cela ne soit pas efficace, comme cela l’a été auparavant dans le bâtiment.

A vos fourchettes …

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 23:51

Si la possibilité d’une prochaine baisse du taux de la TVA dans la restauration est une bonne nouvelle, il faut cependant se garder de toute joie peut être un peu trop précoce.

Car en effet, la possibilité que cette nouvelle se transforme en réels effets positifs pour tous dépend de plusieurs critères :

 

-Rappelons tout de même que la TVA est avant tout un impôt payé par le consommateur final, or si ce dernière baisse, elle devrait en principe être intégralement répercutée sur le prix TTC et non pas servir pour augmenter la marge du restaurateur. D’autant que la crise financière touche l’ensemble des français et le secteur de la restauration souffre du manque de clientèle puisque les loisirs sont parmi les premiers postes qui sont sacrifiés par les ménages. La tentation est donc forte (mais compréhensible) de la part du professionnel de vouloir compenser une baisse de CA sur la marge que pourrait dégager cette baisse de TVA. Cependant, le consommateur ne comprendrait pas que les prix ne baissent pas ou bien même restent stables et donc continuerait de moins consommer d’offres de restauration.

Lorsque le taux de TVA dans le Bâtiment fut ramené de 19,6% à 5,5% sous certaines conditions, les professionnels du secteur n’ont pas modifiés leurs tarifs, mais la TVA réduite leur a apporté des commandes supplémentaires qui se sont traduites par une augmentation des bénéfices et des embauches supplémentaires.

 

-Mais pour que cette réduction de taux de TVA profite aussi bien aux restaurateurs, qu’aux salariés du secteur et aux clients, il faut bien entendu que la baisse soit réellement significative.

Or, il semblerait qu’il ne soit pas question de passer de 19,6% à 5,5% car cela représenterait un manque à gagner de 3 milliards d’euros pour le budget de l’Etat. Le Ministre du budget, Eric Woerth ne voudrait pas descendre en dessous d’un milliard d’euro. D’autant que si la baisse s’applique, il serait également question de supprimer les aides qui avaient été versées (sous le mandat de Jacques Chirac) en compensation de l’impossibilité de réduire le taux de TVA du fait du veto de certains pays européens (dont l’Allemagne). Ces aides qui s’élèvent à prés de 700 millions d’euros par an.

Autant dire qu’un taux de 10% ou 12% ne permettrait pas de contenter les trois acteurs en même temps, ou, si partage il y a, le seuil de ressenti ne serait pas atteint et les efforts financiers consentis par l’état ne serait pas perceptibles. Si c’est pour lancer un coup d’épée dans l’eau, à un milliard d’euros, autant ne rien faire.

La réussite de cette mesure est donc conditionnée à une réduction importante du taux de TVA.

Comme l’a dit André Daguin, président du conseil de surveillance de l’UMIH (Union des métiers de l’industrie hôtelière), ce sera « 5,5% ou rien ! »

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