Le blog de sebasttt-Je rale donc je suis

En même temps que j’écrivais mon article sur les produits impropres à la consommation qui nous arrivent de Chine, et dans lequel je proposant (entre autre) de boycotter ces produits, il m’est arrivé un e-mail qui allait dans ce sens.

Cet e-mail ne propose pas de boycotter des produits envers un pays en particulier, mais nous incite à consommer français.

Il s’agit là clairement d’une incitation au protectionnisme.

Alors que nous traversons une grave crise mondiale qui est la cause de la perte de milliers d’emplois en France, il est vrai que la première idée et de se dire que si nous achetons français, nous sauvegarderont nos emplois. Pourtant, de suite certains hommes politiques nous ont mis en garde contre ce qu’ils ont appelé de « vieux réflexes » protectionnistes qui n’arrangeraient pas la situation, mais au contraire mettrait la France en situation difficile face à la toute puissante Commission Européenne.

Et bien tant pis pour la Commission Européenne, cela lui donnera l’occasion de mettre de nouveau un carton rouge à la France comme elle l’a fait également à six autres pays de la zone euro qui ont eu un dérapage de leurs déficit publics.

Notre pays a déjà beaucoup perdu de son industrie du fait des nombreuses délocalisations, la priorité et comme l’a annoncé le Gouvernement, la sauvegarde des emplois.

D’autant que d’autres pays, comme les Etats-Unis, de part la proposition de Barack Obama sur l’acier, ne se sont pas privés de le faire, même si ce dernier semble être revenu sur cette décision.

Si un protectionnisme purement axé sur les produits français est trop choquant pour certains, alors contentons nous de l’élargir au maximum aux pays de la Communauté Européenne.

L’origine politique (s’il y en a une ) est difficilement identifiable.

Dans tous les cas, ce n’est pas le sous-entendu politique qui m'intéresse, c’est l’idée d’agir pour sauvegarder nos emplois et notre industrie.

Site Internet sur lequel l’e-mail m’a renvoyé :

http://www.petitionmadeinfrance.fr/ 

Connaissez vous Eugène ? Non, mais Eugène Saccomano, certainement, il s’agit d’un des  grand journaliste sportif spécialisé dans le football, hyper connu pour sa gouaille et ses commentaires de match de foot (dont son fameux Goalllllll ).

Or depuis quelques temps, il présente chaque matin sur RTL un mini chronique de coups de gueule ou il en profite pour taper sur un peu tout. Parfois humoristique et ou dérisoire cette petite chronique s’écoute avec légèreté. Sauf ce matin ou il a franchi la ligne blanche. En effet, suite à la décision de la cour d'appel de Versailles ordonnant le démontage d’une antenne relais de téléphonie mobile, il s’en est pris au principe de précaution et aux ridicules accusations sur les ondes « maléfiques » émises par la téléphonie mobile.

Il s’est moqué gentiment des associations et citoyens qui vivent prés de ces antennes relais et qui s’en plaignent en leur conseillant de retourner vivre dans leur grotte.

Mon pauvre Eugène, vous n’avez vraiment rien compris !
Car, s’il n’est pas démontré scientifiquement en combien, de temps exactement, et à quels degrés d’exposition, les ondes deviennent néfastes, il est cependant prouvé que ces dernières sont dangereuses pour le cerveau humain. Or, lorsque l’on sait que les opérateurs téléphonique eux-mêmes (et par mesure de précaution) ont décidés de déconnecter les antennes avant que leurs techniciens n’opèrent dessus leur travail de maintenance, ce n’est pas pour rien. Alors, considérer que les riverains de ces mêmes antennes soient inquiets ne devrait pas vous autoriser à les railler.

Pensez vous également, que Mme Bachelot, Le Ministre de la Santé, ait émis de forte mise en garde sur l’utilisation prolongée du téléphone portable, et en particulier envers les jeunes enfants pour rien ?

Si à l’époque, nous avions eu connaissance des dangers de l’utilisation de l’amiante, n’aurait il pas été utile d’appliquer le principe de précaution, et ainsi d’épargner des vies humaines ?

Mr Saccomano, vous êtes un très bon commentateur footballistique, restez y !!

Pour écouter le billet d’Eugène Saccomano :

http://www.rtl.fr/fiche/3535421/la-pensee-d-eugene.html

Les divers liens qui traitent du sujet :

http://www.mediapart.fr/club/edition/prendre-le-droit-au-serieux/article/180209/l-antenne-relais-devra-etre-demantelee

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=51921

http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39387095,00.htm

Alors que tout le monde cherche des solutions pour essayer d’atténuer les effets de la crise (gouvernement -syndicats -patronnât), la représentante de ces derniers semble fonctionner à contre courrant.

Alors qu’elle avait entamé un très bon début de mandat en rompant avec la rigidité de Mr Seillière, et en communiquant avec plus d’ouverture et en apportant une image moderne du patronat, Laurence Parisot semble depuis le début de la crise avoir repris les mauvaises habitudes qui était reprochées au MEDEF : corporatisme et protectionnisme.

En effet, alors que nous traversons une crise évidente du pouvoir d’achat, en parti causée par une mauvaise répartition des richesses entre les différents acteurs de l’entreprise, cette dernière s’efforce de nier l’évidence. Bien au contraire à ne surtout pas reconnaître la problématique, de peur (peut être) de devoir faire consentir des efforts à ses adhérents. Son refus absolue, de ne serait ce que discuter sur la proposition du Chef de l’Etat sur la répartition par tiers (salariés –entreprise -actionnaire) des bénéfices de l’entreprise en est une preuve.

Il y en a d’autres, par exemple le fait de s’être contenté de condamner sans jamais proposer de légiférer contre les parachutes dorés dont ont bénéficiés certains chefs d’entreprises de sociétés multinationales, alors que ces dernières traversaient une période difficile. Elle s’est contentée de s’offusquer, mais c’est tout.

Il y a aussi une autre information qui n’a pas fait grand bruit, mais qui m’a également surprise,  alors que chaque jour nous apprenons que des entreprise licencient des salaries par centaines parfois par milliers. Et bien  la semaine dernière Madame Parisot a estimé qu’il fallait que le gouvernement légifère afin de simplifier la procédure de licenciement économique. Et bien voyons, et pourquoi pas indemniser ces mêmes entreprises pour leur alléger les frais de licenciement !!

Voila donc les seules propositions du MEDEF pour faire face à la crise, licencier, et licencier. Je pense que le MEDEF à travers les propos de Madame Parisot ne représente pas vraiment le Patronnât Français. Mais principalement les intérêts des très grandes entreprises française, multinationales, cotées au CAC40, mais bien peu le premier employeur de France : l’artisanat et les PME.

Ces derniers qui en ce moment se battent au quotidien pour ne pas déposer le bilan, et préserver leurs emplois n’ont certainement pas les mêmes préoccupations que Madame Parisot.

Pourtant il y aurait de quoi critiquer contre les agissements de certaines grandes entreprises françaises qui bien que la situation soit difficile, dégraissent certainement plus que nécessaire. Ou contre celles qui utilisent systématiquement le chômage partiel en faisant payer à la collectivité les salaires de ses employés avant de procéder finalement à leur licenciement. Ou encore contre celles qui vont utiliser les prêts consentis par l’Etat pour financer leurs départs «  volontaires » de personnel.

Alors avant de demander plus au gouvernement, pour licencier mieux, je conseillerai à Madame Parisot de ne pas oublier que pour remplir son carnet de commande et avoir du chiffre d’affaire une entreprise à besoin de clients. Et que ces clients sont eux même les employés d’autres entreprises. Ainsi de suite, c’est l’histoire du serpent qui se mort la queue...


Sources:

Marianne:
http://www.marianne2.fr/Laurence-Parisot-Negocier-Ou-ca-Quoi-ca-_a175008.html
Le Figaro :
http://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/05/04001-20090205ARTFIG00338-parisot-veut-faciliter-le-licenciement-economique-.php
France Info:
http://www.france-info.com/spip.php?article254577&theme=81&sous_theme=149

Longtemps relayés au rayon des utopistes et des soixante- huitards, les concepts écologiques n’ont jamais vraiment été écoutés ou pris au sérieux.

Pourtant, depuis plusieurs années maintenant, les défenseurs de la nature nous alertent sur les graves dangers que nous encouront à continuer de gaspiller ce que la planète à de ressources naturelles. Mais malgré les actions chocs (type Greenpeace) parfois mêmes certains films à grand budget sur les futures catastrophes naturelles  qui ont d’ailleurs plus servis à remplir les poches de leur producteurs que de nous faire prendre conscience de la gravité de la situation, l’inconscient collectif ne s’est pas vraiment senti concerné par ce problème grandissant. Peut être cela était du à nos habitudes et au fait que l’écologie nous paraissait être une pratique trop complexe à mettre en œuvre.

Pourtant un phénomène majeur est venu changer tout cela, ce même processus qui est au centre de notre univers : l’argent.

En effet, aujourd’hui être écologique est bien entendu bénéfique pour l’environnement, mais autre aspect qui le rend intéressant au yeux de tous, y compris les plus sceptiques, c’est que c’est devenu une source d’économie financière.

Car aujourd’hui les technologies nouvelles nous permettent de créer des habitations énergétiquement autonomes.

En ces temps de crise économique sévère imaginez le gain de pouvoir d’achat que retrouveraient les ménages s’ils n’avaient à  payer ni de factures d’électricité, ni de gaz, et plus ou presque plus de facture d’eau !

Aujourd’hui, le progrès technologique a fait en sorte que l’on devienne écologique non plus par idéologie, mais par économie.

L’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie ) à déjà bien compris l’enjeu de cette situation et met en place des programmes qui vont dans ce sens en aidant des ménages à modifier leurs installations existantes vers des sources d’énergies propres et renouvellables. Cela est bien plus utile que de subventionner à fonds perdus des foyers en leur payant une partie de leurs factures d’électricité ou de gaz.

Le gouvernement a planifié  un programme ambitieux,

( http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20090210.FAP3835/quasiunanimite_au_senat_sur_le_grenelle_de_lenvironneme.html ) et encourageant. Le grenelle de l’environnement va évidement dans le bon sens. Mais il faut aller encore plus loin. Et il ne s’agit pas de faire de la publicité pour les ayatollahs du tout écologique ou des partis politiques verts  (qui soit dit au passage passent plus de temps à parler des sans-papiers que de faire des propositions concrètes et applicables pour l’environnement).

Le Président de la République à annoncé plusieurs plans pour lutter contre la crise économique que nous traversons et a promis des aides financières pour les entreprises. Il vient notamment aujourd’hui de débloquer 6 milliards d’euros de prêt sur 5 ans pour les entreprises du secteur Automobile. Cela est bien entendu indispensable quand ont sait le nombre d’emplois directes et indirects que regroupe ce secteur d’activité. Mais il serait aussi intéressant de mettre également en place des plans de soutien vers les sociétés du secteur Environnement qui est un secteur économique d’avenir qui sera certainement dans les années à venir encore plus créateur d’emploi que celui qu’est aujourd’hui celui de l’automobile. Car il reste tant à faire et le marché est extrêmement  vaste, maintenant que la technologie nous permette de proposer des produits réellement efficaces  et substitutifs par rapport aux productions énergétiques traditionnelles. Et puis, si en plus la planète devient plus saine …

Quelques sites sur le sujet :

http://www.legrenelle-environnement.fr/

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=11433&m=3&cid=96

http://www.pacte-ecologique.org/municipales/index.php

Autant l’annonce de Barak Obama concernant la prochaine fermeture du camps de Guantanamo est une bonne nouvelle pour la démocratie, autant la proposition d’aider les Américains en leur proposant d’accueillir d’anciens prisonniers ne l‘est pas.

Pourquoi est ce que la France est toujours prête à accueillir toutes les « brebis galleuses » du monde. Après avoir proposé de recevoir des farcs repentis, des anciens dictateurs Africains, et maintenant d’anciens combattants du Djihâd en Afghanistan. Bien que leur culpabilité de terrorisme ne soit pas démontrée, ils ont tout de même séjourné dans ce pays pour apprendre à combattre auprès de Ben Laden.

Pourtant avec nos cousins américains, nous avons su leur dire ce qui nous semblait juste. Et après s’être farouchement opposé à la guerre en Irak, mais avoir soutenu la lutte contre le terrorisme en Afghanistan et y avoir récemment apporter un plus grand soutien humain (ce dont je suis en accord) il n’est pas nécessaire de nous impliquer dans cette affaire.

Les détenus de Guantanamo sont le problème des américains qui héritent de l’erreur de leur ancien Président Bush. Ils doivent le résoudre eux même. Autant il est normal que nous récupérions les ressortissants français, autant je ne souhaite pas que nous récupérions ceux dont les américains ou leur pays d’origine ne veulent pas ou plus.

Bien qu’il faille réagir face à l’embargo Américain contre le Roquefort, nous ne devons pas céder à tous les sacrifices pour continuer de l’exporter J